Portfolios des étudiants

COLLECTION

La collection du programme d’arts visuels et médiatiques du Cégep de Saint-Hyacinthe est constituée d’œuvres réalisées par des finissants du programme et ayant été présentées a l’une des expositions de fin de programme. Une ou deux œuvres sont sélectionnées par exposition et acquises par le programme afin d’être exposées dans le Cégep.


Michaëlle Morasse

Salle d’égalité
2014
Transfert acrylique sur bois

Mon œuvre représente différentes femmes surprises en train de faire une action quotidienne et tout à fait humaine. J’ai voulu dénoncer le fait que certaines femmes se font encore imposer des tabous et des limites. En 2014, une certaine hiérarchie existe encore entre les sexes. Certaines actions, si elles sont exécutées par une femme, sont souvent socialement peu acceptables et mal vues. L’approche de la salle de bain veut exprimer, avec une touche d’humour, que nous nous retrouvons, au fond, toujours et chacun de nous, à la même position.


Katerine Laflamme

Compromis
2014
Acrylique, empâtement, laine et carton sur bois

Compromis est une réconciliation entre l’automatisme et le plasticisme, car cette œuvre joint à la fois des textures créées aléatoirement et un support ayant une organisation structurée, deux caractéristiques propres à chacun des mouvements. Elle résulte d’une recherche sur la forme, la texture et la brillance de différents matériaux, ainsi que sur l’organisation d’une composition.


Stéphanie St-Amand-Laplante

Oppression et ambivalences multiples
2013


DESSIN

Tryptique
2016
Graphite


Vincent Lapointe

Favorite colours of Mr. Vladimir Putin
2014
graphite et acrylique sur toile

Un portrait glorifiant du président russe, Vladimir Poutine, sous sa forte supériorité, recouvert des couleurs du drapeau de l’homosexualité. Un paradoxe dénonçant la discrimination et le jugement des différences au sein de notre société. Ici, un cas particulier qui implique le pouvoir suprême qui porte jugement de discrimination. La représentation de l’inacceptation de l’homosexualité aux Jeux olympiques de Poutine à Sotchi est un simple vestibule menant à la gravité de la discrimination des différences. Tous sont libres d’être comme ils le désirent sans être jugés. Surtout pas par le pouvoir!


Noémie Naud-Dubé

Exogène
Dessin au crayon conté, sur papier à impression Somerset, projection d’une animation sur ledit dessin. 30 x 44 pouces, durée d’une minute en boucle.

Déstructurer, remanier, modifier, fragmenter, peaufiner, perfectionner; perpétuellement favoriser le progrès et la perfectibilité de l’être humain. Altérer l’humain au moyen d’agents extérieurs à l’organisme. Toutes les tentatives pour perfectionner l’humain, que ce soit par intention d’améliorer son corps, sa santé, sa physiologie dans l’atteinte d’un idéal, est de provenance extérieure à l’homme et, de ce fait, Exogène. Nous réduisons les hasards, les erreurs et les anomalies dont notre organisme est constitué, au détriment de notre singularité et, ainsi, nous engendrons un être plus performant, conforme et efficace : l’homme de demain.
Une forme d’eugénisme de notre époque post-moderne.


Kim Plante

Solitude maladive
2014
Fusain et crayon de plomb sur papier

Comment fait-on face à la solitude reliée à la maladie? Certaines maladies, dont l’Alzheimer et la schizophrénie, empêchent les personnes d’avoir cette capacité à s’exprimer librement. À travers le regard de ces gens, on constate la tristesse qu’ils ont à ne pouvoir communiquer avec certains membres de leurs familles et amis. Ces personnes sont prisonnières de leur esprit, mais surtout de la maladie qui les afflige, et ce, dans leur propre corps.


Félicité Mainville

Epic run
2014
Encre, aquarelle, acrylique et pastel sur papier

Si la musique est évanescente, et qu’elle n’existe que dans l’instant de sa perception lorsqu’elle est combinée à l’imagination, notre capacité à voir le monde en est transformée. Nous sommes tous artistes de notre propre monde, et nous sommes les seuls à pouvoir créer notre milieu social ou environnemental tel que nous le voyons.


Catherine Fournier-Leduc

À travers les yeux
2014
Sanguine sur papier

On dit des yeux qu’ils sont la fenêtre de notre âme. Il s’agit de son moyen de communication. Ils expriment autant, voire plus que nos paroles. Les yeux sont alors une bouche permettant ainsi à l’âme de parler.


Noémie Naud-Dubé

Anonymisme
2013
encre de chine, crayon au graphite, aquarelle, transfert au médium et peinture acrylique sur Isorel (masonite)


Kellyanne Boisvert

Dessin de modèle vivant
2013
fusain


Gabrielle Gauthier

Nature morte
2013
Fusain et sanguine


MULTIMÉDIA

Instant décisif
2016
Photographie


Roxanne Deschamps

Au travers
2014
Verre, bois, silicone, acrylique, photographie

Cette œuvre remet en question le regard et la perception de ce que l’artiste et le spectateur voient dans une œuvre. Un artiste apporte un regard différent dans une œuvre et l’expose. La fenêtre symbolise la vision de l’artiste au travers de la toile, la peinture. Cette œuvre est une mise en abîme du regard de façon minimaliste et abstraite, pour laisser le spectateur se questionner sur l’importance du regard que l’on porte sur une œuvre.


Amélie Jodoin

Maux
2014
Photographie numérique

Si vous avez un jour été victime d’intimidation, ces photos vous remémoreront peut-être quelques souvenirs. Grosse, idiote, stupide, laide, ratée, fatigante, nommez-les tous. Lesquels vous interpellent le plus? Lesquels font ressortir de vieilles blessures? Sur lesquels avez-vous fait une croix? Je vous propose une étincelle d’espoir, un moment de pure liberté et de confiance, un instant de paix dans le chaos du silence.


 Zoé Vincent

Les apparences
2014
Impression numérique

Les gens qui souffrent le plus ont tendance à ne rien laisser paraître; c’est parfois dans les plus grandes dépressions que nous avons l’air les plus forts. Les apparences peuvent nous jouer bien des tours. Connaissez-vous vraiment les gens qui vous entourent? Savez-vous ce qu’ils vivent et comment ils se sentent réellement? Faites gaffe aux apparences, elles peuvent nous trahir.


Noémie Naud-Dubé

You and I
2013
Technique d’animation image par image, trame sonore You and I de Local Natives


Noémie Naud-Dubé

Ruptures temporelles
2012
Surimpression photographique


Noémie Naud-Dubé

Eugénisme
2012
Photographie argentique


Michaël Turcotte

Congue gula
2013
Photographie numérique


Héloïse Simard-Dupuis

Kid A
2014
Animation


Pierre-Étienne Bérubé

Black Mambo
2013
Animation flash


Catherine Deguise

Projet final image numérique
2012
Photographie numérique et retouche digitale


PEINTURE

Galadriel Avon
Francis Handfield
Isabelle Marquis
Ève Savoie

Peinture II
2017
Peinture


Peinture : Création

Univers de fiction
2015
Peinture


Peinture : Langage et techniques II

Anamorphose
2015
Peinture


Peinture 1 : Langage et technique

William Pelletier
Samuel Gladu-Gendron

Mégane Charette
Maude Noël-de-Tilly
Marie Gauvin
Florence Bousquet
Camille Girard
Aurélie Martel

Contrastes de Itten
2014
Acrylique

Dans une composition figurative (une scène d’appartement), ce projet visait à explorer les contrastes de couleurs à partir de la théorie des couleurs de Johannes Itten.


Peinture 1 : langage et technique

Aurélie Martel
Camille Girard
Félix Préfontaine
Maggie Cardinal
Marie Gauvin
Maude Noël-de-Tilly
Sandrine Gendron
Vickie Piché
William Pelletier

Du paysage à l’abstraction
2014
acrylique

Dans ce projet, les étudiants devaient schématiser et décomposer un paysage naturel ou urbain dans un but dans faire une œuvre qui se dirige progressivement vers l’abstraction.


Peinture : Création

Autofiction
2014
Acrylique

Michaël Turcotte
Muriel

 


Peinture : Création

Autofiction
2014
Acrylique

Kellyanne Boisvert
Cactus – Poire

 


Véronique Lassonde

La tentation la plus dangereuse : ne ressembler à rien
2014
Transfert acrylique et acrylique sur toile

Disparité. Disproportion. Variété. Similitude. Affinité. Concordance. Identité.
L’enfance est un grand symbole de l’innocence. L’ignorance. La naïveté. La beauté. La beauté dans chacune de leurs différences qui, pour eux, n’ont aucune importance. Prestige. Puissance. Vanité. Pour eux, ils sont tous égaux, semblables, sur un même pied d’égalité. Équivalence. Équité. Conformité. Tout en étant différents, nous sommes tous pareils.
«C’est la sélection des détails et non pas leur nombre qui donne à un portrait sa ressemblance.»


Vanessa McDuff-Daraîche

Speak White
2014
Acrylique sur bois

L’idéalisation est omniprésente. Le désir d’être parfait est obsessionnel dans notre société. Les médias projettent l’image de la femme blanche, mince, à la poitrine plantureuse. Pourquoi est-ce là l’idéal de beauté? Les jeunes filles sont constamment exposées à ce désir, à cette image. Dès leur plus jeune âge, elles veulent ressembler aux filles dans les magazines. Elles entament régime après régime. Le maquillage est un incontournable. La chirurgie est de plus en plus fréquente. Pourquoi la beauté doit-elle être universelle? Le fait d’être unique n’est-il pas encore plus magnifique? Pourquoi ne pas apprécier les différences naturelles de tous?
La société semble apprécier l’idée d’un monde de Barbies clonées.


Rachel Laurendeau

Castors gras
2014
Huile sur toile

Ils sont dodus, ils se sont bien engraissés. Ce sont des colonisateurs de masse, ils se sont sauvagement approprié notre forêt boréale. Ils ont agressivement conquis le territoire, puis institutionnalisé une structure de dominance corrosive qui privilégie l’élitisme castorial. Ils vivent dans de prestigieuses huttes, de véritables villégiatures financées par les travailleurs, esclaves du régime d’exploitation britannique. « Ce soir, les maîtres fêtent le bon vieux temps. Ils crient haut et fort, sans gêne, leur droit au profit, leur droit à l’exploitation, leur droit à la sueur des autres. Ils boivent à leurs succès. Ils chantent que tout va bien, que rien ne doit changer, que c’est pour toujours… toujours aux mêmes, toujours les mêmes.» (FALARDEAU, 1985.)


Pierre-Étienne Bérubé

Parc Mandel
2014
Acrylique sur toile

Voulant se détacher des paysages traditionnels, Parc Mandel oublie les grands plans et la perspective prononcée. À la place, l’œuvre offre une portion d’un parc imaginaire avec une prise de vue en plongée et une perspective déformée et subtile. Les ponts aux couleurs contrastantes offrent un point de repère aux spectateurs. Les répétitions des formes rappellent les mandalas et contribuent à l’idée que le Parc Mandel est beaucoup plus gros et complexe que ce qui est représenté sur la toile.


Maggie Boucher

Purple Kisses
2014
Acrylique sur toile

Il serait faux de croire que la femme s’est tirée d’affaire en ce qui concerne les injustices et les pressions sociales portées à son égard, mais nous avons tendance à oublier que les hommes sont également victimes de violence et de répression, et que le terme « féminisme » ne désigne pas seulement la libération des femmes, mais aussi l’égalité des sexes. Il ne faut pas garder cette réalité taboue. Les hommes dans des situations difficiles sont en plus grand nombre qu’on ne le pense et il faut en parler.


Katherine Vachon

Beautés nivéales
2014
Acrylique sur toile

Ces toiles ont été imaginées dans un contexte d’hiver intolérablement froid, un froid qui gèle la vision, qui la recouvre de givre. Le froid nous rend misérables certes mais, dans les motifs formés sur les fenêtres d’autobus à
2 h du matin, une beauté indéniable se cache. C’est dans cet esprit que je présente ces toiles, qui ont toutes le même contenu, mis à part la déformation créée par la glace qui est unique à chaque toile.


Héloïse Simard-Dupuis

A child abused by Mother Nature
2014
Encre, acrylique et fils de coton sur toile, ampoule

Voyez l’ampleur, la monstruosité, l’altération. Non pas de cet enfant affecté par la radioactivité, avec ses brûlures, ses amputations, ses déformations et sa maigreur, mais osez voir les mains des hommes. Ces mains qui ont voulu un jour manipuler la base même de la nature : l’atome. Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl; des sites nucléaires que l’on connaît tous. D’autres sont maintenus sous silence. L’énergie nucléaire est une activité abusée par l’homme. Ainsi, la plus petite chose du monde produit les plus gros dégâts. Une énergie « propre ».


Florence Baron

Déchéance
2014
Peinture à l’huile, pastel sec et plâtre sur toile

Comme ils se ravagent de leur ravissement
Gosiers avares de cette euphorique existence.


Emilie Breault

Folie exhaustive
2014
Acrylique et bois découpé sur toile

La société actuelle nous renvoie des modèles, des idées et des obligations pas toujours évidents à suivre et fréquemment dénués de réel. Que ce soit dans sa vie personnelle, professionnelle ou familiale, on s’épuise. On s’épuise à vouloir atteindre cet idéal de vie, et le stress qui nous ronge de l’intérieur devient maladif.


Catherine Brouillard

Les femmes sans têtes
2014
Acrylique sur toile

Dans une société du paraître et de perfection, on impose à la femme l’idée qu’elle doit avoir un corps parfait pour se démarquer, on lui impose un idéal à atteindre.
Il faut se demander si nous accordons une trop grande importance à l’apparence, et ce, aux dépens de la personnalité et des capacités de la femme. On ne doit pas oublier qu’une femme n’est pas qu’un corps, mais aussi une tête…


Magalie Germain

Retour à soi
2014
Acrylique et huile sur toile

Sans plan, sans croquis, sans modèle. Laisser parler l’inconscient. Propre à elle-même, travaillant sur l’instant présent et l’inspiration du moment. Une introspection de l’artiste.


Noémie Naud-Dubé

Paysage abstrait
2013
Peinture acrylique et médium de lissage sur toile


Kellyanne Boisvert

J’ai peur que le titre aussi soit cliché
2014
Acrylique sur panneau et pâte a modeler


Noémie Naud-Dubé

Anamorphose
2013
Acrylique, crayons de couleur et encre sur papier


SCULPTURE

Sculpture III

Sculpture : Création
2017-2018
Sculpture

Mégane Southière
Virginie Ouellet
Geneviève Laurendeau

 


Sculpture II

« Je m’inspire de l’actualité »
2017
bois

Élizabeth Perreault-Plante
Thomas Marcotte
Isabelle Marquis
Gabrielle Benoît
Galadriel Avon
Raphaëlle Solis-Martineau

Dans ce projet, les étudiants s’inspirent d’un sujet d’actualité trouvé dans les médias et créent une oeuvre originale composée majoritairement de bois.


Sculpture II

Rencontre improbable
2016
Sculpture


Sculpture II

Dans ma tête
2016
Sculpture en bois


Sculpture : Création

Sculpture : Création
2015
Médiums mixtes


Sculpture : Création

Installations
2015
Sculpture


Sculpture : Langage et techniques II

Rencontres improbables
2015
Moulage et assemblage


Sculpture : Langage et techniques II

Rencontres improbables
2014
bois, plâtre, cire, objets trouvés


Sculpture : Langage et techniques II

Euchenith Lubin
Kellyanne Boisvert

Dans ma tête
2014
Bois et crayon


Yunnan Grégoire

Björk
2014
Bois et papier

S’interroger sur la matière et son utilité, sur son espace et son vide.