Situé à l’intersection des disciplines comme la criminologie, le travail social, la sociologie de la déviance et la sociologie urbaine, ce cours s’adresse à l’étudiant.e qui s’intéresse à la production et à la promotion des normes sociales, à leurs transgressions et aux mécanismes et institutions qui participent à la répression, l’encadrement, la réhabilitation et la « normalisation » des groupes sociaux et des individus identifiés comme hors-normes, inadaptés, marginaux ou encore déviants.
Ce cours d’approfondissement permettra à l’étudiant.e de porter une attention particulière à la construction sociale de la déviance. Il étudiera les modes contemporains de régulation des conduites (l’appel à l’autonomie, la responsabilité, la capacité d’adaptation, la dévolution, la médicalisation, etc.), les stratégies d’intervention (empowerment, réduction des méfaits, lutte aux incivilités en contexte urbain, etc.), les contextes sociaux favorisant la transgression des normes sociales (anomie, exclusion sociale, avant-garde, etc.), les discours qui façonnent les images stéréotypées des groupes sociaux incarnant une distance par rapport aux normes sociales (les « pauvres », les « itinérants », les « prostitué.es », les « criminels », les « fous », etc.) de même qu’aux stratégies de résistances, des acteurs sociaux identifiés, à tort ou à raison, comme appartenant à ces « populations » (refus de soins, évasion, rébellion, etc.).
Des études de cas au Canada et ailleurs dans le monde seront privilégiées dans ce cours.
Pondération
- Nombre d’heures de cours en classe par semaine : 2
- Nombre d’heures par semaine de laboratoire : 1
- Nombre d’heures de travail personnel chaque semaine : 3