Le comité Autochtonisation, des Sciences humaines du Cégep de Saint-Hyacinthe, organise une pléiade d’activités qui se dérouleront du 25 septembre au 4 octobre prochains, et ce, afin de souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Enseignants et étudiants sont invités à venir découvrir des personnalités, les oeuvres et les activités des communautés autochtones du Québec. À souligner que durant la journée du vendredi 29 septembre et en solidarité avec les peuples autochtones, vous êtes invités à porter des vêtements orange.
La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation qui se tiendra le 30 septembre, est quant à elle, une occasion de rendre hommage aux enfants qui n’ont jamais pu retourner chez eux et aux survivants des pensionnats ainsi qu’à leurs familles et leurs communautés. La commémoration publique de l’histoire tragique et douloureuse des pensionnats et de leurs séquelles durables est un élément essentiel du processus de réconciliation.
Durant toute la semaine, vous verrez le drapeau de la communauté d’Odanak. Celui-ci représente les deux clans principaux : la tortue (plawinno) et l’ours (odawinno). Il rappelle aussi l’importance de l’érable pour la communauté, ainsi que du pygargue (mgezo) – oiseau le plus près du Créateur.
Programmation de la semaine :
Atelier de danse Ivanie Aubin-Malo
Lundi 25 septembre de 12 h à 13 h
À la Cafière
Ivanie Aubin-Malo guidera une classe de danse inspirée de son expérience dans les rassemblements Pow-wows. Cette classe commencera par un échauffement cardio anaérobique qui se concentre à visiter des jeux de pied de danse Fancy. Ensuite, nous continuerons à explorer ces pas de bases tout en les coordonnant avec le haut du corps, graduellement ajouter des tours et des mouvements qui traversent l’espace. Amenez vos souliers de course et votre bouteille d’eau!
Documentaire : Ce Silence qui tue
Mercredi 27 septembre – 13 h à 15 h 15
Local G1220 – Salle multimédia de la bibliothèque
« En 2014, la GRC révélait un rapport à la conclusion sans appel : 1 181 femmes autochtones avaient disparu ou été assassinées. On peut même estimer qu’au Canada, ces femmes ont huit fois plus de risques d’être assassinées que n’importe quel autre citoyen. Mais l’indifférence semble régner. Pourquoi ? Que faire ? Policiers, juges, proches de femmes assassinées, travailleuses du sexe, militantes, victimes d’abus : la cinéaste Kim O’Bomsawin a récolté leur parole à travers le Canada pour mieux comprendre les différentes facettes de cette insupportable réalité et peut-être enfin réussir à briser « Ce silence qui tue » (QUÉBEC CINÉMA S.D.).
Atelier – La pédagogie autochtone : valeurs des principes éducatifs des premiers peuples au sein des de nos établissements d’enseignement à l’ère de la réconciliation.
Conférencière invitée : Diane Campeau.
Mercredi 4 octobre de 13 h à 14 h 30
Réservé aux professeurs. En vidéoconférence
Diane Campeau Ph.D. détient un doctorat en éducation de l’Université de Sherbrooke. Ses recherches traitent de l’intégration des dimensions culturelles autochtones dans l’éducation. Elle est présentement professeure invitée à l’Université d’Ottawa et chargée de cours au Campus St-Jean de l’Université de l’Alberta. Elle a contribué et contribue encore à divers projets au regard de l’éducation autochtone au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. Elle a publié plusieurs articles et chapitres de livres au sujet de l’éducation et de la pédagogie autochtone.
Exposition Regalia Fierté autochtone de Roland Lorente et Aline Saffore
Toute la semaine – à la bibliothèque
Telle une ode à la culture autochtone, l’exposition offre l’occasion d’une rencontre authentique avec les Premières Nations. Elle propose de s’extraire de nos premières perceptions sur la tradition des pow-wow pour en sonder les dimensions identitaires et contemporaines.
Pendant 5 ans, le photographe Roland Lorente et sa partenaire Aline Saffore ont parcouru près de 10 000 km dans l’Est canadien et assisté à plus de 20 pow-wow. La récolte sera riche : 30 portraits de danseurs, 30 rencontres fortes – avec des hommes, des femmes et des enfants issus de 14 nations différentes.
Qu’est-ce qui motive les danseurs à perpétuer cette tradition au 21e siècle? Que cherchent-ils à exprimer en revêtant leurs magnifiques tenues d’apparat? La danse joue-t-elle un rôle dans leur interaction avec le monde moderne? Autant de questions auxquelles les danseurs répondent à travers leur témoignage
Premières Nations représentées dans l’exposition : abénaquise, algonquine, atikamekw, crie, huronne wendat, innue, malécite, métis, micmaque, mohawk, oneida, odawa, ojibwe, potawatomi.
Pour plus d’info sur l’expo : https://www.facebook.com/regaliafierteautochtone/